Incroyable mais vrai !
Une camerounaise en France décide de regagner volontairement son pays.
Selon le site www.dabio.net, article du Samedi 03 janvier 2009, une jeune camerounaise aurait fait une grève de la faim pour solliciter son rapatriement au Cameroun. Vous me direz sans doute que c'est normal, vu les conditions de détention dans les centres de rétention, etc. Sauf que grosse erreur là n'est pas du tout le problème, rien à voir avec un problème de sans papier ou quoi que ce soit.
En effet, l'histoire de cette demoiselle est des plus insolite, du moins pour la majorité des africains puisqu'elle ne cadre pas avec la logique des nouveaux immigrés de France, à la recherche du paradis français. De quoi s'agit-il alors ?
Mademoiselle X (nous n'avons pas son identité) est une jeune camerounaise de famille modeste dont le père, cadre moyen d'une grande compagnie pétrolière (Total), a bénéficié d'une formation d'une durée de trois ans minimum dans cet eldorado qui est la France.
Venu avec toute sa famille et jouissant de tous ces petits privilèges que la France met à sa disposition (appartement gratuit au quartier de la Défense, des bourses pour les enfants, inscrits dans des établissements supérieurs), le père pensait offrir à toute sa famille un cadre idéal de vie.
Mais c'était sans compter le dépaysement de l'un de ses enfants, une de ses filles qui au bout de quatre à mois à peine a succombé à un stress sévère du à la spirale infernale occidentale. Société occidentale qui ne cadre pas du tout avec son épanouissement, cette jeune fille ne se retrouve pas dans ce monde capitaliste à outrance et émet le désir de rentrer au Cameroun.
Après une grève de la faim de quelques jours et n'obtenant pas satisfaction de ses parents, elle décide de se rendre aux services de police pour demander son rapatriement, ce qui provoque (bien évidemment) une surprise générale, mais c'est finalement sous une forte pression et dans le but sûrement d'éviter un scandale que le père va céder et la renvoyer dans son pays.
Tout est bien qui finit bien puisqu'à ce jour, la jeune dame rentrée, aurait repris tranquillement ses études.
On pourrait lancer alors un message à nos dirigeants et leur dire que l'amour de la patrie, la vie en communauté en Afrique sont des valeurs que les pays occidentaux nous envient, alors essayons de vivre, de travailler dans de meilleures conditions afin que les enfants du pays n'hésitent pas à rentrer sans se poser la question de savoir si les conditions seront réunies pour les accueillir (eau potable, électricité, transport, éducation et bien d'autres sources de première nécessité).
Bravo mademoiselle vous qui avez encore ce sursaut d'orgueil ! Espérons tout de même que vous ne regrettez pas déjà ce geste...ça gâcherait un peu la magie de l'histoire.
Corinne S.
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